Écoliers obligés à disserter sur le sexe

École-Discipline
Écoliers obligés à disserter sur le sexe



Jean-Philippe Pineault
Le Journal de Montréal
17/05/2007 05h18
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Des écoliers de quatrième année ont été forcés à faire un travail sur la fellation.




Des écoliers de quatrième année ont été forcés par leur directrice à faire un travail sur la fellation, comme punition, pour avoir insulté un camarade de classe.

La directrice de l'école primaire de l'Odyssée, à Sainte-Catherine sur la Rive- Sud, a exigé cette «réflexion» pour réprimander les quatre jeunes du primaire qui avaient ridiculisé un autre élève, affirmant qu'il s'adonnait à ce genre d'acte sexuel.


En dix lignes, les garçons ont eu à définir, selon eux, ce qu'est de faire une fellation et où ils ont appris à faire allusion à cette pratique sexuelle.
Prenant connaissance du travail exigé de leur enfant, les parents d'un des garçons, renversés qu'on pose de telles questions à un jeune de neuf ans, ont refusé que leur enfant remette la réflexion.

L'école change son fusil d'épaule

La directrice de l'école, Andrée Lessard, n'a pas répondu aux questions du Journal, préférant transférer l'épineux dossier à la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSGS).
Invitée à se prononcer sur la technique peu orthodoxe de la directrice pour régler le problème, la CSGS a elle aussi refusé de se mouiller.
«Je ne suis pas en mesure de me positionner sur le travail demandé aux élèves», a indiqué la porte-parole de l'organisme, Annie Deschamps.
En milieu d'après-midi hier, la direction de l'école a finalement fait marche arrière, changeant la nature du travail qui avait été demandé au garçon qui ne l'avait pas remis.
«Il y a eu une entente avec les parents sur la réflexion qui avait été demandée. Elle va porter sur le langage approprié dans l'école», a expliqué Mme Deschamps de la CSGS.

Méthode aberrante

Selon le beau-père d'un des enfants réprimandés, l'école aurait pu punir les écoliers en demandant de faire un travail sur le langage vulgaire par exemple.
«Je trouve ça aberrant de demander à un enfant ce qu'est la fellation. À mon avis, c'est trop tôt pour demander ce genre de choses», dit-il.
En entrevue au Journal, le jeune garçon a dit s'être senti «gêné» de rédiger un tel travail.


Combattre l'intimidation

Réprimander un enfant qui utilise des expressions non appropriées pour insulter ses camarades n'est pas toujours évident. Voici les trucs du psychologue scolaire Richard Gagné.
En insultant un camarade de classe,un jeune démolit sa réputation sur la place publique. Comme réparation,on peut exiger du jeune fautif des excuses publiques.
Expliquer aux enfants qu'une agression verbale est aussi grave qu'une agression physique.
Amener les enfants victimes d'injures et les témoins à dénoncer les jeunes qui insultent les autres.
On peut montrer aux jeunes que des insultes qui semblent à première vue banales ont un effet dévastateur sur celui qui les reçoit.



croyez-vous que la directrice a eu raison de faire une réflexion sur ce sujet malgré ce qu'ils ont fait?

source #2 : www.monadolescence.jeun.fr

alors moi je donne mon avis. Je trouve que la directrice a fait n'importe quoi car à cet âge on ne comprend pas tout et donc la meilleur solution était de faire ce que dit le beau père d'un des enfants ou bien ce que dit le psy

bien pour ma part, je trouve qu'elle a eu tout a fait raison de faire cela simplement parce que puisqu'ils disaient quelque chose de faux, ils devaient savoir pourquoi ils disaient cela et sur quelle base...

Difficile comme cas je l'admet je ne sais que dire !

, pour ma part je pense comme gabriele, ce sont des enfants, il y a assez de sexe partout comme ça...mais leur faire bien comprendre qu'ils ont blessés leur camarade et que dire des mots sans savoir ce que ça veut dire c'est aussi blessant que de frapper, ce n'est pas la peine d'en faire non plus une affaire sordide, surtout qu'une fellation n'est quand même pas une chose qu'on aborde facilement dans une discussion avec un enfant...leur expliquer ce que c'est est difficile mais de la a en faire une disserte c'est pousser le vis...enfin, c'est mon avis, il y a des méthodes plus douces quand même, j'aurai été un parents, j'aurai réagi mal aussi....mon enfant à 5 ans il rentre de l'école avec des gros mots dans la bouche, il sait faire " un doigt d'honneur" aaarff je ne suis pas contente du tout et dès qu'il dit ou fait quelque chose de mal, je le réprimande sévèrement mais je ne m'attarde pas non plus pendant des heures sinon, ils font exprès de les dire pour nous embêter...c'est un passage pour tous les enfants, ...passer un certain âge alors là il ne faut plus pardonner...

en tout cas, pour cet article, il est très intéressant.

pas facile de dire si c'est bien ou pas mais sur le sexe c'est toujours délicat d'en paler surtout à des enfants. la directrice a crue peut être bien faire .

c'est vrai, j'voue que c,est dificile, quoi que je pense que la directrice a eu raison la dessus du sens que je pense que les enfants ne parleront plus ou du moins je l'espere comme ca. Cependant, cette arcticle a apprut dans le journal de montréal et je trouve que nous avions pas besoin de connais toute cete histoire surtout pour la première page du journal... qu'est-ce que vous en pensez?

C'est vrai que de mettre cet article est interressant , mais là en première page du journal c'est un peu pousser je pense que cela n'aurais pas du prendre de telle proportions ......

Bisous chila

n'impore quoi, en première page? il doit pas y a voir beaucoup de grandes infos pour y mettre ça au canada pardon chila c'est de l'humour.

pas présentement si ce n'est de la politique c'est du sport et si c'est pas du sport c'est ca donc c'est pas trop fort... ils ont de la misère ces temps-ci ;)

C'est sur chez nous il n'y en a plus que pour la politique cela nous barbe un peu .....

Merci Chila

toujours avec plaisir ;)

Nous assi ma belle merci pour les infos cela doit être connu .
Gros bisous :"bisous":